De plus en plus, Google renforce sa bibliothèque de jeux centrés sur des licences iconiques de mangas comme par exemple L’Attaque des Titans, Dragon Ball Xenoverse 2, Adventure Time: les Pirates de la terre de Ooo ou encore ONE PIECE World Seeker… Arrivé en septembre 2021, Dragon Ball Z: Kakarot propose de revivre – ou découvrir – l’histoire de Son Goku et des Guerriers Z à travers des « affrontements aussi épiques que fidèles » au manga. Développé par CyberConnect2 et Bandai Namco, ce monde ouvert dans l’univers de DRAGON BALL Z se diversifie en expériences hors-combat comme la pêche, les entraînements ou d’autres activités en tout genre. Mais se destine t-il uniquement aux fans de DRAGON BALL ?
Son Goku et toute l’équipe : un casting de légende
Comme prévu, DRAGON BALL Z: Kakarot couvre les 4 principaux arcs de l’histoire Z : Saiyan, Freezer, Cell et Buu. Si les Saiyans et les personnages principaux de vos péripéties – qui retracent donc l’arrivée des Saiyans, le combat contre Freezer, les cyborgs, Cell et l’arc de Buu – ne vous disent rien du tout, bon courage pour comprendre le scénario du jeu… C’est sans compter les DLCs en bonus ! Bref on vous conseille de connaître l’univers à minima les protagonistes et méchants. Bien sûr, rassembler les sept Dragon Ball donne une nouvelle vie à l’Histoire, en particulier la possibilité de ré-affronter des ennemis du passé dans des versions plus puissantes. Grâce à un respect minutieux des lieux iconiques, on reconnait tout de suite les décors que l’on explore, un vrai plaisir !
Un joli portage coloré en 4K à 60 FPS
CyberConnect2 propose aux fans de la saga tout ce qu’ils pouvaient espérer en terme de fidélité au manga par ailleurs à travers ces grandes zones de jeu qui sont aussi l’occasion de découvrir l’aspect RPG du jeu. Sur Stadia, les textures sont assez nettes et nous profitons d’une qualité d’image 4K jusqu’à 60 FPS. Pour ce test, nous avons joué en 1080p qu’on a trouvé correct et fluide. En terme de direction artistique, il n’y a rien à dire : tout est maîtrisé et rend hommage avec une certaine exactitude à l’œuvre originale DRAGON BALL. Les voix japonaises, le sound-design de l’anime et même quelques musiques emblématiques de ce dernier sont là pour nous mettre dans l’ambiance. Attendez-vous à prendre une claque avec quelques cinématiques percutantes comme le fameux Kamé Hamé Ha père/fils contre Cell.
Des mécaniques de combats plutôt complètes
Si vous aimez les dash, la castagne de près, les attaques spéciales en passant du célèbre Kamehameha de Goku au Final Flash de Vegeta et l’esquive notamment la téléportation, il est certain que vous allez adorer DRAGON BALL Z: Kakarot. En parallèle des combats qui sont tout à fait sympathiques à la manette, en particulier via les divers combos et recharge de mana à alterner avec sagesse (Super Saiyan, par exemple qui consomment soit du Ki, soit vos PV, soit les deux, vous obligeant à gérer vos jauges et à user de certaines techniques au moment opportun), le système de soutien permet d’avoir des alliés et buffs importants au cours de la partie. Notez aussi la présence des combos Z, qui réunissent plusieurs héros à l’écran, de quoi faire de belles séquences vidéos Stadia !
Pêche, farming, quêtes : de quoi s’occuper…
Dans ce vaste monde, difficile de s’ennuyer ! En plus de la sensation jouissive de voler (et les effets qui vont avec), vous pourrez explorer le monde avec le célèbre nuage magique de Goku. Vous y trouverez plein de collectibles à récupérer et de missions secondaires à faire. Si ces dernières sont là surtout pour introduire les différents personnages de la saga, leur intérêt dans l’immersion est plus que moindre mais occupent pour plus de 50 heures de jeu au total ! Remplir le frigo de Tortue Géniale en pêchant (des simples QtE au passage…), récupérer des ingrédients pour le chef cuistot de Freezer… Il n’y a pas vraiment d’intérêt à les faire si ce n’est qu’un peu d’XP au passage, ainsi que quelques emblèmes d’âmes qui permettent de monter en rang les Esprits du tableau communautaire à utiliser en combat.
DRAGON BALL Card Warriors délaissé par les joueurs !
Depuis le 27 octobre 2020, le jeu de cartes DRAGON BALL Card Warriors est arrivé sur toutes les plateformes. On imagine que CyberConnect2 en a profité depuis pour améliorer ce mode de jeu gratuit. Vous aurez donc trois façons de jouer : le Combat « tranquille » qui consiste à jouer sans perdre de trophées, le Combat classé entre joueurs et enfin le Tournoi, dans lequel on doit rejoindre l’une des des trois factions existantes et gagner face aux deux autres équipes en accumulant des victoires. MAIS ! Impossible de jouer ! Le matchmaking est désespérément vide, en plusieurs tentatives nous n’avons trouvé littéralement personne dans ce mode de jeu. On peut voir les historiques de classement mois à mois depuis son lancement sur Stadia et on remarque que seulement deux joueurs se sont qualifiés… Notez cependant que les quatre tutoriaux sont par contre très explicites et présentent bien les différentes facettes du jeu pour que n’importe quel fan de Yu-Gi-Oh puisse jouer à un jeu de carte similaire dans l’univers DRAGON BALL.
ON A AIMÉ
+ Un solide portage 4K60FPS dans l’univers de DRAGON BALL
+ Diverses activités à faire : quêtes, pêche, entraînement…
+ Cinématiques, musiques et direction artistique fidèles
+ Incarner plusieurs personnages (Goku, Vegeta, Piccolo…)
ON A MOINS AIMÉ
– Mode DRAGON BALL Card Warriors absolument déserté
– Un jeu qui ne s’adresse pas vraiment aux non-connaisseurs de l’univers
Évidemment très orienté « fan-service », Dragon Ball Z: Kakarot reste, avec une bonne retenue cependant à cause d’un scénario qui enchaîne très rapidement les phases principales de l’arc narratif DRAGON BALL Z, fidèle à l’animé et au manga éponyme d’Akira Toriyama. Avec son large contenu riche en activités et d’intenses combats, il pourra très certainement vous occuper pendant de longues heures sur Stadia. Vous ne serez pas déçus de la qualité du portage, très fluide et très joliment coloré !