MotoGP 20, l’enfer de l’asphalte

Grand fan de jeux de sports collectifs, individuels et mécaniques, j’ai eu l’occasion de tester pour vous Moto GP 20 sur ce qui est LA plateforme de l’avenir du jeu vidéo. Sitôt reçu, sitôt téléchargé enfin plutôt, démarré. Hé oui ! Zéro téléchargement sur Stadia, le jeu dans sa version instantanée.

Le test

Dès l’accueil, on retrouve quatre modes de jeux dont un mode rapide, un mode carrière (mon préféré dans n’importe quel jeu), un mode multi et, pour finir, un mode histoire. Mais avant de développer les différents modes de jeux, débutons par les généralités : le gameplay et les graphismes.

Interface du jeu

Vitesse et précision

Pour le gameplay, on est vraiment sur de la simulation pure et dure, très loin des jeux de sports mécaniques orientés arcade. Trajectoires, freinage, gestion des gommes sans oublier la consommation d’essence, tout est très précis : vous êtes bien à cheval sur une moto GP. La vitesse et la précision sont donc de rigueur pour remporter la victoire, et ce, y compris en mode facile avec un niveau d’IA de vos concurrents relativement bas. Et même à cette condition, le danger guette à chaque virage surtout lorsqu’on met les gaz à fond sur les vibreurs. Mais pas de panique, un mode rewind est disponible pour que vous puissiez retenter votre chance en cas de chutes, celles-ci pouvant être fréquentes, en particulier en niveau Pro.

On en prend plein les pneux

A tort ou à raison, certains diront que Stadia n’exploite que des jeux de la puissance d’une célèbre console japonaise malgré les 10 téraflops. Moi je répondrais : avez-vous vu Moto GP 20 ? Disponible sur Stadia depuis le 23 Avril au même titre que les autres plateformes – il faut le dire aux détracteurs – le jeu est très beau graphiquement. Il est doté d’une fluidité surprenante, aucune latence, les commandes répondent à la perfection, exempt d’artefacts. Bref, si vous hésitiez à l’acheter en proie à l’incertitude sur ces critères, ne doutez plus et déverrouillez-le !

Les modes de jeux

Dans le mode rapide, vous incarnez la légende Valentino Rossi ou l’étoile montante tricolore Fabio Quartararo le temps d’une course, d’un contre la montre voire d’un championnat, avec la possibilité de réaliser 25 à 100% de la course avec toutes les spécificités du gameplay. Tous les pilotes du circuit sont là avec l’ensemble des écuries. Un vrai bonheur ! Pour le mode carrière, vous êtes acteur de tous les aspects sportifs de votre vie de pilote. Vous débuterez par la recherche d’un agent afin de gérer vos contrats, puis deux options s’offrent à vous : soit vous signez dans une écurie que votre agent vous aura dégotée, soit vous créez la vôtre.

Et autant le dire, là, ça devient un sacré challenge ! Vous devez personnaliser votre pilote de A à Z ce qui pourrait prendre plusieurs heures à certains d’entre vous, l’aspect gestion étant poussé au maximum. Casque, gants, bottes, tenue, numéro… Tout y passe alors adonnez-vous au plaisir de la création de livrée pour votre monture. Cette étape passée, on recrute mécanos et techniciens, on gère l’arbre de recherche et de développement de l’équipe, le tout pour un seul résultat : la victoire !

Le calendrier est complet, fluide et on peut exploiter les phases de tests pour le développement de la machine. Quant au week-end de course, vous gérez encore une fois ce que vous voulez faire entre vos essais libres, le nombre de qualifications souhaitées, le warm-up et, bien entendu, la course, ce drapeau à damier qui nous obsède tous, nous, compétiteurs…

Menu des modes de jeux

Le multi-joueurs

Deux mots : quel dommage ! Voici l’épine dans le pied de la version Stadia les ami(e)s, une vraie déception pour nous. Stadia étant limité dans un nombre de pays pour l’heure et ajoutez à cela une réticence des joueurs à passer sous le pavillon Stada sans raisons réelles et motivées ainsi que l’absence de cross-play et nous obtenons un multi-joueurs… désert. Mais vraiment, désert. Pour faire simple, je n’ai croisé personne. Autre point négatif du multi, il ne faut pas espérer jouer avec vos amis à domicile car malheureusement, l’écran splitté s’inscrit lui aussi aux abonnés absents. Le seul moyen de prouver votre supériorité sur la piste est de réaliser des contre la montre dans le mode rapide où vous intégrerez le Top 10 mondial très facilement.

Le mode Histoire

Dans le mode Histoire, vous jouez avec les légendes des courses moto sur leur 500cc et vous devez réalisez de nombreux défis. Un mode de jeu des plus sympathique où l’objectif est de gagner – forcément – mais aussi de débloquer des pilotes et des motos d’exceptions. Assurément l’un des meilleurs modes de jeu avec le mode carrière.

Troisième jeu 100% moto sur Stadia avec Trial Rising et Monster Energy Supercross, MotoGP 20 est une vraie réussite dans les modes de jeu solo où la durée de vie est sans fin. Le seul bémol de cet assemblage est son mode multi-joueurs entre l’absence d’écran splitté en local et de concurrents en ligne. Mais nous sommes là sur une excellente simulation de sport mécanique où la physique du jeu est impressionnante de réalisme couplée à des graphismes de très bonne facture. Alors faut-il investir dans cet opus de Milestone ? Rien que pour le mode solo, bah… carrément ! Bon jeu !

Le test en vidéo

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