Riders Republic : Ubisoft en roue libre pour toujours plus de sports extrêmes !

Prévu pour sortir en février dernier mais reporté à deux reprises, Riders Republic est finalement arrivé le 28 octobre sur Stadia, PC et consoles. Ubisoft Annecy, le studio derrière Steep, Assassin’s Creed Syndicate ou encore The Division 2 , veut fournir une expérience digne des plus grands simulateurs de sports extrêmes. Pour faire connaître le jeu en dehors de ses nombreux spots publicitaires, Ubisoft a même proposé une semaine d’essai entièrement gratuite sur Stadia (pas besoin de payer un abonnement pour jouer en ligne) mais limitée à quatre heures de jeu. Avec des courses « Mass-Race » allant jusqu’à 64 joueurs (exclusivité « next-gen » aussi sur Stadia), des disciplines et épreuves variées (wingsuit, vélo, snowboard…), Riders Republic réussit-il à dévaler la pente sans chuter ?

Ce test a été réalisé grâce à une clé fournie par Ubisoft. On les remercie pour leur confiance !

Ridez dans un monde gigantesquement multijoueur !

Difficile ne pas être impressionné dès la première présentation de la Rigde TV, l’émission 100% sports extrêmes de la Republic. On met vite de côté les cinématiques pour se plonger dans le cœur du gameplay : sortez le casque et dévalez la pente (en troisième ou première personne) ! On est très rapidement mis en apnée, les effets de vitesse sont très réussis d’autant plus qu’ils sont mis en lumière grâce aux grandes et hautes montagnes de la Republic. Comptez un total de plus de 250 km² composé de sept parcs nationaux (Mammoth Mountain, Yosemite, Grand Teton, Sequoia Park, Bryce Canyon, Zion et Canyonland). Impressionnant. Mais vous n’êtes pas seul ! Dès la fin du tutoriel, vous verrez d’autres joueurs sous la forme de fantômes. C’est l’une des grandes forces du titre : son côté multijoueur – et parfaitement cross-play ! Impossible de ne pas parcourir le vaste monde ouvert sans apercevoir un autre joueur. Avec une simple touche, vous pourrez l’inviter à vous rejoindre ou bien le défier à une épreuve.

Sur Stadia, les temps de chargement sont rapides, c’est assez impressionnant de voir que ce vaste monde ouvert et ses zones sont visitables sans plusieurs temps de chargement. Au niveau graphique, c’est moins glorieux du fait du manque de netteté sur certaines textures, qui donnent un rendu parfois daté si on s’attarde trop dessus (même si cela s’efface vite en pleine course à grande vitesse), ajouté au blocage des 30 FPS même en 1080p… C’est dommage d’autant plus que cela peut désavantager face à d’autres plateformes qui bénéficient des fameux 60 FPS. Peut-être qu’Ubisoft ajoutera cette option plus tard comme avec Assassin’s Creed Valhalla par exemple.

Des épreuves « next-gen » jusqu’à 64 joueurs

Amateurs de sensations fortes ? Vous avez choisi le bon jeu ! Bon, on commencer par les épreuves « classiques » : Free For All et Tricky Battles. La première consiste à vous défendre en course contre 11 autres joueurs tandis que la seconde repose sur des points à gagner en réalisant des figures en équipe de 6 contre une autre équipe. C’est sympa, mais rien de bien révolutionnaire. Passons au vrai point fort de Riders Republic : les « Mass-Race » ! Jusqu’à 64 joueurs peuvent s’affronter (exclusivité « next-gen » Stadia, PS5 et Xbox) à travers plusieurs manches où s’enchaînent sans temps de chargement plusieurs disciplines. Franchement bluffantes, il est assez dur de dépasser la moitié du peloton sans avoir une moindre expérience. Beaucoup de challenges en perspective mais un beau bazar très fun à jouer !

Mass-Race : un beau bordel cross-play !

Pour revenir au gameplay, Riders Republic demande de la précision surtout au niveau des combos réalisés : backflip, frontflip, stalefish… Pour mieux les réussir, Ubisoft propose trois types de contrôles (Pilote, Trickster et Steep). Le premier, Pilote, utilise les boutons principaux de la manette (A, X, Y, B) pour sauter et faire des rotations tandis que le mode Steep reprend le système du jeu éponyme en automatisant les figures. Le mode Trickster demande de tenir le joystick droit pour les sauts et le gauche pour les figures. Au choix donc selon la meilleure prise en main, bravo Ubisoft !

De la compet’ extrême en 6v6 !

Être populaire et devenir n°1 des Riders

Dans la Republic, l’évolution se veut parfaitement linéaire, un peu comme les hobbies et les followers de The Crew 2. En effet, plus vous gagnerez des épreuves et complétez des objectifs, plus vous gagnez des étoiles et de l’expérience. Ceux-ci servent à avancer dans les échelons d’évolutions des Carrières, respectivement pour chaque discipline. A force d’acquérir de nombreuses étoiles, vous pourrez débloquer de nouveaux sponsors, de nouveaux équipements et des bucks, la monnaie non-payante du jeu. C’est assez bien vu de la part d’Ubisoft puisqu’on est motivé à débloquer de nouvelles disciplines, on a envie de trouver de meilleurs équipements, faire de nouveaux contrats avec les sponsors (comme RedBull, Salomon, Fox…). Cela mettra très clairement à l’aise celles et ceux qui aiment ce genre de progression.

Enchaîner les figures pour gagner des points

Il est important de noter le caractère arcade de Riders Republic : même une chute en pleine course peut vite se rattraper en quelques appuis brefs sur le bouton B. De quoi rassurer les néophytes ! C’est d’autant plus permissif grâce au système de Back-Track, qui permet de remonter quelques secondes en arrière afin de corriger sa trajectoire. Une mécanique à double tranchant qui peut coûter de précieuses places…

Très addictif comme toute la Republic

Bien sûr comme dans la plupart des jeux Ubisoft, vous pourrez trouver une boutique (uniquement cosmétique), personnaliser vos tenues, émotes et même votre avatar, choisir votre équipement pour chaque discipline, bref le panel de customisation est assez large. N’oublions pas la bande-son très souvent adaptée au rythme effréné de chaque moment de l’aventure Riders : tantôt calme et détente, tantôt rapide et endiablée. Pour ne pas vite décrocher, Riders Republic veut fidéliser ses joueurs avec des défis hebdomadaires et sûrement un Battle-Pass similaire à The Crew 2 qui sera ajouté dans le futur.

Une question de précision

Si le tumulte des épreuves multijoueur vous stresse, Ubisoft a pensé à vous ! Dans le menu, on peut trouver un mode Zen plutôt bien vu de la part du studio français. Vous aurez accès à tous les sports et tous les équipements, personne ne vous dérangera… Toute la carte sera dévoilée : parcourez-la comme bon vous semble ! Par ailleurs en mode Normal, l’exploration est largement récompensée puisqu’on peut découvrir des points d’intérêts qui donnent pas mal de détails sur les sept parcs nationaux… En plus de classiques items à récupérer : ballons, lettres et mêmes des équipements… On peut même vite revenir en haut d’une montagne grâce aux tickets d’hélicoptère même si on prend vite goût au vol en jetpack ou en paramoteur…

ON A AIMÉ
+ Matchmaking cross-play et jusqu’à 64 joueurs (next-gen) !
+ Beaucoup d’épreuves, de quoi faire plaisir aux Racers et Trickers
+ Bac à sable totalement déjanté pour toujours plus de fun !
+ Un Season Pass bien garni pour beaucoup plus de contenu
+ Jusqu’à six sports différents au lancement, d’autres suivront…

ON A MOINS AIMÉ
Maniabilité parfois difficile selon les épreuves (manette obligatoire)
Track Back un peu frustrant par moments
Pas une grosse claque graphique, le tout à seulement 30 FPS !

Après quelques heures de jeu, on peut affirmer qu’Ubisoft réussit encore à séduire avec ce nouveau titre. Riders Republic est agréable à jouer, très addictif et totalement déjanté : difficile de s’ennuyer. Les équipes d’Ubisoft Annecy ont remis les sports extrêmes au goût du jour en le proposant aussi bien aux « casuals » qu’à ceux qui cherchent du défi en partie grâce à l’assistance de gameplay Racer / Trickster activable au choix. Si vous voulez plonger dans la Republic avec vos amis, ce sera chose facile avec le cross-play et la cross-progression, en plus de « Mass-Race » jusqu’à 64 joueurs sur Stadia, PS5 et Xbox. Dommage que la formule ne soit qu’à 30 FPS sur Stadia ! On conseille néanmoins à ceux qui veulent essayer le jeu d’opter pour l’abonnement Ubisoft+ ou de craquer avec une promotion plutôt que de payer le prix fort : Riders Republic est certes particulièrement grisant et fun à jouer (cette sensation de vitesse lorsqu’on descend une pente en vélo, un régal !) mais devient assez vite redondant pour les non-initiés au genre. Par ailleurs, Ubisoft prévoit d’ajouter beaucoup de contenu à ce gigantesque défouloir extrême, de quoi densifier davantage ce digne héritier de Steep, aussi prometteur qu’il l’a été à son lancement.

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