Parfois, les jeux vidéo sont plus proches des problèmes de société qu’on ne le croit et un « simple » petit jeu comme Celest peut vous faire réaliser beaucoup de choses. Bien connu des amateurs de « platformers » et des « speedrunners », que vaut réellement ce petit ovni arrivé le 28 juillet 2020 sur Stadia ?
Ascension difficile
Celeste est un jeu de plate-formes indépendant sorti le 25 janvier 2018, développé et édité par le studio Matt Makes Games. Le début de cette aventure emmènera Madeline (vous) au pied du mont Celeste que vous allez devoir gravir tout au long du jeu. Vous rencontrerez pendant votre voyage plusieurs puzzles et défis que vous devrez franchir en… mourant à de nombreuses reprises. Comme on vous l’indique tout au long du jeu : « Plus vous mourez, plus vous apprenez« .
En effet, on est bien loin du gentil petit Mario et autre Rayman, il s’agit bien là d’un jeu de plate-formes hardcore où seule la mort vous permettra d’analyser et de comprendre les différentes possibilités qui s’offrent à vous pour parvenir en haut de cette montagne. Tout au long de votre ascension, votre chemin sera jonché de pièges, de piques et d’obstacles en tout genre afin de bien vous faire comprendre qu’il vous faudra mériter le sommet. Et si vous vous sentez d’humeur joueuse, certains bonus bien cachés sont disponibles… mais à vos risques et périls.
Ambiance pixel
Dès les premières secondes, on craque pour l’esthétique du jeu avec son « pixel art » de toute beauté, de magnifiques détails et des couleurs vives accentuées par des effets de lumières. Certes, on voit tout de suite qu’il ne s’agit pas d’un AAA mais on se laisse charmer par cette ambiance très agréable.
Dans un second temps, vous êtes surpris par la bande son discrète mais terriblement efficace et qui sait être vibrante dès que la tension est à son paroxysme. Une bande originale que vous pouvez d’ailleurs retrouver sur les plateformes de streaming.
Psychologie mon amour
Sous ses airs de petit jeu de plate-formes, l’épopée de Madeline aborde des sujets difficiles comme le travail sur soi-même ou le poids de ses angoisses, des thématiques abordées grâce à la rencontre de plusieurs personnages aussi bien loufoques qu’effrayants. Le fait d’escalader cette montagne étrange et mystique vous permettra de réfléchir pas à pas aux problèmes que peut rencontrer Madeline au court de son périple difficile.
Input Frag
Durant votre expérience dans Celest, vous ne ressentirez aucun problème venants d’un potentiel input lag de la part de Stadia. La manette Stadia convient parfaitement tout au long du jeu, même si parfois il est difficile de choisir entre le Joystick ou la croix tellement la différence entre un saut en biais et droit est mince. Le jeux sur mobile sans manette ou autre Kishi est impossible, en effet les gâchettes pour s’accrocher au mur sont difficilement accessible sur l’écran de votre mobile. De plus une bonne connexion est souhaitable si vous ne voulez pas un freeze au beau milieu de votre 553eme tentatives pour finir un niveau.
Aucun « étage » de la montagne ne se ressemble réellement grâce à des sprites complètement différents et des mécaniques innovantes se réinventant au file du jeu. Grace à ces éléments, les morts ( très très ) fréquentes ne sont pas lassantes.
Le visuel, le son, l’ambiance, tout est excellent dans Celeste et le tout donne envie de découvrir le jeu jusqu’à la fin. Le gameplay, les mécaniques et son côté hardcore le rend très addictif. Les bonus « Fraises » et « Cassette » permettent même de donner une seconde vie au jeu une fois terminé. En définitif, une réelle claque indé de la part de Matt Makes Games qui vous rappellera des souvenirs et en créera de nouveaux.