Aujourd’hui, votre spécialiste de l’automobile troque le bitume de Moto GP 20 contre le green de PGA 2K21 qui, d’ailleurs, s’appelait auparavant « The Golf Club ». En effet, celui-ci s’approprie la licence PGA et HB Studio s’associe à 2K, deux éléments qui font forcément mouche pour le joueur. Une grande compétition et un éditeur de renom : cela attire obligatoirement et avec tous les enjeux sur la balance, nous avons décidé de vous proposer un test. Alors après quelques plays, ça vaut quoi concrétement ?
On ne tergiverse pas
A peine lancé, le jeu vous amène – sans rien vous demander – dans le mode « Entraînement » afin de vous apprendre les bases grâce à un excellent didacticiel. Qu’on se le dise, la prise en main est simple et rapide grâce à un démarrage efficace et à un fonctionnement parfait de votre swing à l’aide du stick analogique droit. Alors bien évidement, le jeu est truffé d’aide au gameplay mais votre évolution vous amènera à les retirer au fur et à mesure du jeu.
Pour l’évolution de votre carrière, vous passerez de débutant à amateur puis, enfin, à pro. De plus, l’IA de vos adversaires est paramétrable et vous passerez très rapidement au dessus du mode normal. Cela rend le jeu très addictif et, sur ce coup là, les développeurs ont fait très fort.
Le contraste
Outre le gameplay, cet entraînement nous amène à constater d’emblée les graphismes de PGA et… venant d’un éditeur comme 2K, on pouvait s’attendre à mieux alors que nous sommes aux portes de la prochaine génération. On aurait pas dit non à des graphismes un peu plus poussés notamment en ce qui concerne la modélisation des golfeurs. Et malheureusement, trop de points font tâche : les sportifs du green manquent un peu d’expressions faciales en fonction de la réussite au non d’un coup, il n’y a pas de cohérence entre le vent qui souffle et le mouvement des arbres. Même les nuages sont pixellisés.
A contrario, le parcours en lui-même est très bien représenté. Farway, Rough, Green : les différents obstacles sont vraiment bien réalisés. Même les impacts de la balle sur le terrain sont présents. Du coup, entre soucis du détails sur certains points et approximations sur d’autres, on souffle vraiment le chaud et le froid sur la partie technique.
Ambiance… so british
Très clairement, nous ne sommes pas au Stade de France avec 80 000 personnes en train de faire une hola. Nous sommes bien sur un parcours de golf avec les codes que cela implique : discipline et rigueur sont de mises. L’ambiance est bien rendue, on a des applaudissements bien sentis, des humeurs de déception perceptible du public et, bien sûr, les sempiternels commentaires. C’est propre mais relativement classique…
Un contenu incompréhensible
Quand on pense jeu de sport et – à fortiori – simulation, on s’attend à incarner une référence du milieu comme un McGregor pour l’UFC, un Federer pour le tennis et pas juste notre propre avatar. Les plus grandes stars du circuit sont présentes mais malheureusement, vous ne pouvez pas les incarner. Elles font juste acte de présences pour les tournois officiels et ça s’arrête là : vous participerez toujours avec votre personnage. Alors il faut noter que ce dernier est personnalisable à souhait aussi bien physiquement qu’au niveau de son style vestimentaire. On apprécie à ce sujet les multiples possibilités offertes et débloquables telles que Ralph Lauren, Adidas, Under Armor et bien d’autres encore.
Passons rapidement sur les modes de jeux : un mode carrière, un mode multi-joueurs en ligne et local en tour par tour et le mode création de votre avatar ou d’un parcours de golf. Là encore, aucune surprise, c’est du classique vu et re-vu.
Ne vous y trompez pas. Malgré ses défauts, PGA 2K21 reste un très bon jeu auquel on adhère vite grâce à son gameplay précis et maîtrisé. Le jeu se prend en main très facilement et on se surprend à progresser sans pression, tranquillement assis dans son canapé. Et l’important est bien là : trouver du plaisir dans un jeu, le reste n’est que du détail auquel vous accorderez plus ou moins d’importance en fonction de vos affinités.