C’est l’heure de votre chronique musicale “Les oreilles dans le nuage“ sur le blog Stadia Fr ! A travers cette chronique, nous revenons – tout en musique donc – sur l’actualité récente et les dernières tendances. Mais cette semaine n’est pas comme les autres, c’est Noël ! Et pour les fêtes, nous avons décidé de célébrer la première année de Stadia tout en musique. Un programme un peu plus dense que d’habitude, donc. Installez-vous devant la cheminée, et profitez de ces quelques extraits. C’est parti !
Et on commence avec quelques jeux qui ont marqué le lancement du service en étant présent dès les premières semaines et en particulier avec Rise of the Tomb Raider. Il s’agit du deuxième épisode d’une trilogie qui a revisité la licence de la célèbre exploratrice britannique Lara Croft, non sans déplaire aux fans les plus irréductibles mais en proposant malgré d’excellents épisodes. Toujours développé par Crystal Dynamics et édité par Square Enix, on retrouve à la musique une tête peu connue, à savoir Bobby Tahouri, un nom dont nous allons reparler un peu plus bas.
Autre grand nom du jeu vidéo à avoir été présent sur la plateforme de cloud gaming de Google dès son lancement, Final Fantasy XV est souvent considéré comme un bon jeu et un mauvais Final Fantasy. Il faut avouer qu’avec son développement plus que tumultueux, la quinzième itération de l’iconique saga de jeux de rôles japonais de Square Enix a longtemps fait parler d’elle. Mais avec cette Édition Royale, la version proposée sur Stadia, le développeur et éditeur a su répondre à la plupart des griefs. En tout cas, ce qui a mis tout le monde d’accord dès son lancement initial, c’est sa musique, emmenée par la toute aussi iconique Yoko Shimomura. Extrait d’une bande originale qu’on vous conseille d’écouter dans son intégralité.
Changement d’ambiance avec Gylt qui a été la toute première exclusivité Stadia. Souvent sous-estimé à tort de part son apparence, le jeu de Tequila Works est pourtant un excellent titre qui vous propose une aventure horrifique dans une ville envahie par d’étranges monstres alors que la jeune Sally doit s’y frayer un chemin pour retrouver sa petite soeur Emily qui a disparu. La bande originale a été composée par Cris Velasco, un grand nom pourtant peu connu du grand public alors qu’il a eu l’occasion de travailler sur la franchise God of War, Darksiders ou même Borderlands et Resident Evil. On comprend avec ce dernier titre dans sa ludographie comment il a réussi à créer des thèmes aussi mystérieux et stressants…
En matière de musiques de jeux vidéo, s’il y a un titre qui ne peut pas être passé sous silence ces dernières années, c’est bien Octopath Traveler. Ce jeu de rôles japonais a débarqué par surprise sur Stadia, permettant aux amateurs du genre de bénéficier d’un jeu culte en la matière. Avec sa patte graphique mélangeant la 2D rétro bien pixelisée avec des effets de lumière, notamment, modernes, le titre de Square Enix a su faire vibrer la nostalgie des joueurs tout en proposant un jeu véritablement unique. Tout comme son concept vous faisant vivre huit aventures différentes en parallèle qui se rejoignent pour un final épique. Cette bande originale culte a été composée par Yasunori Nishiki, un nom peu connu qui a pourtant travaillé sur des licences très célèbres comme Granblue Fantasy ou des jeux comme Kingdom Hearts 3 ou Final Fantasy VII Remake.
Cocorico ! Le jeu suivant est une création française, mesdames et messieurs. Vous ne le saviez peut-être pas mais Monster Boy et le Royaume Maudit a été développé par Game Atelier, un studio français qui a eu l’heureuse surprise de se voir édité par FDG Entertainment et de travailler en partenariat avec SEGA. Travaillant auparavant sur un jeu vidéo de leur propre cru faisant hommage à la saga Wonder Boy, ils ont eu en effet l’honneur de travailler avec le créateur de la série en personne – Ryuichi Nishizawa – pour intégrer leur jeu dans cet univers. Une belle histoire pour des fans de la première heure, et une bande originale qui nous propose d’excellents remixes. En même temps, le résultat allait être inévitablement excellent quand on sait que de grands noms comme Motoi Sakuraba () ou Yuzo Koshiro (Sonic, Streets of Rage, Etrian Odyssey)
On reste dans la sphère indé avec un jeu qui aura autant marqué les mémoires que les manettes et les claviers. Celeste nous raconte l’épopée de Madeline, une ado torturée, qui décide de gravir le Mont Celeste afin de trouver les réponses à ses questions. Mais cette montagne sait mettre ceux qui osent s’y affronter face à leurs propres démons. Avec ses pixels qui flattent la rétine et son gameplay calibré au millimétré, ce jeu de Matt Makes Games prouve bien que l’input lag sur Stadia, c’est une légende urbaine. Quoiqu’il en soit, l’ascension de Madeline sera accompagnée par les musiques rétro de Lena Raine.
Encore un jeu indépendant avec le prochain titre qui nous intéresse dans cet épisode, promis, ensuite on passe à du gros AAA qui tâche. En attendant, si vous êtes passé à côté de cette pépite mélancolique et poétique qu’est Spiritfarer, voici deux conseils : lisez notre test et n’hésitez pas à vous le procurer si vous n’êtes pas hermétique aux jeux de gestion, même lorsqu’ils sont proposés dans un écrin si magnifique. En effet, le dernier né de Thunder Lotus Games – à qui on doit également Jotun ou Sundered – est un véritable voyage plein d’émotions qui ne vous laissera pas indéferrent. Peut-être que cet extrait de l’OST composée par Max LL saura vous convaincre.
Ah, nous vous avions prévenu, nous allons maintenant parler de Marvel’s Avengers qui a marqué la rentrée de cette année et pour plusieurs raisons. Bien entendu, il s’agit d’un AAA développé par Crystal Dynamics et édité par Square Enix se basant sur le célèbre univers de super héros de Marvel ce qui en faisait un gros jeu attendu à sa sortie au mois de septembre. Mais c’est aussi le premier jeu de cette envergure et inédit à être sorti simultanément sur Stadia et sur les autres plateformes, marquant le coup d’envoi d’un catalogue qui a su s’enrichir dans les semaines et mois suivants par d’autres jeux du même calibre. Même si le jeu n’a pas su rebondir sur son capital héroïque en ce qui concerne son contenu à long terme – les choses sont en train d’évoluer – il propose une aventure riche et épique à lui seul. Vous pouvez lire notre test tout en écoutant ce petit extrait de la bande originale composée par Bobby Tahouri (le revoilà, on ne vous avait pas menti).
Enfin, pour terminer, nous vous laissons avec un des nombreux thèmes composés par Borislav Slavov pour Baldur’s Gate 3. L’épopée épique et enchanteresse de Larian Studios se déroulant dans le monde de Donjons & Dragons est disponible en accès anticipé – sur Stadia et PC uniquement – depuis le début du mois d’octobre. Spécialiste du RPG occidental et des succès, le studio belge s’est merveilleusement approprié son matériau pour livrer une aventure pleine de décisions cruciales. Si vous voulez vous laisser tenter dès maintenant, vous pouvez découvrir ce que nous en avons pensé avant de tenter votre chance et jeter les dés.
Et voilà, c’est tout pour ce numéro de “Les oreilles dans le nuage“ ! Un épisode plus riche que d’habitude, il fallait bien marqué le coup pour les fêtes. Cela fut peut-être l’occasion pour vous de découvrir ou re-découvrir certains jeux qui ont marqué cette première année tumultueuse d’existence de Stadia qui se termine sur les chapeaux de roues. En tout cas, toute l’équipe de Stadia Fr vous souhaite un joyeux Noël et nous vous retrouvons très vite pour démarrer l’année 2021 toute en musique, bien sûr !